Remise

ENTREPOTS 8 PLACE BLANQUI et 13 RUE RICHELMI – REMISE

En fait, cet établissement a toujours été dénommé dans la société « La REMISE », en référence au passé du temps des chevaux. Je me souviens parfaitement de l’existence d’anneaux servant à attacher les chevaux, sur lesquels figurait parfois le nom du dernier cheval l’utilisant. Un CA du 15/11/1923 nous renseigne sur le projet d’achat de 2 lots de terrain, à l’angle du Bd de Riquier (Rue Maraldi) au prix de 90.000 Francs auprès des Frères Laugier. Cette acquisition est faite définitivement en avril 1924, par l’intermédiaire de l’Etude Notariale Gilletta de St Joseph, qui était le notaire habituel de la société et de ses dirigeants.
En 1925, est acquis des consorts Sciarra un terrain attenant, donnant directement accès à la place Auguste Blanqui. Le CA du 10/12/1927 arrête les plans de construction du garde-meubles. Le CA du 15/03/1929 précise que tous les travaux sont terminés. L’inauguration officielle a lieu le 21/04/1929. Le bâtiment final côté 13, rue Richelmi est celui sur la photo ci-contre, alors que celui du 8 place Blanqui est sur un autre cliché également ci-contre. Le bâti ne change pas durant une quinzaine d’années, mais en 1945 est décidé la construction d’un quai de groupage et d’entreposage de marchandises diverses, notamment en provenance du débarquement du port de Nice. Le CA du 14/03/1947 donne son accord pour la surélévation du bâtiment donnant sur la place Blanqui (voir photo) au soin de l’architecte Crovetto. L’AGO du 07/03/1959 évoque la vente du terrain Bd St Agathe (sur lequel était édifié un entrepôt servant de garage et garde-meubles), dont le prix permet l’extension du bâtiment côté rue Richelmi, et notamment l’installation d’une maison pour le gardien et celui de l’atelier mécanique dirigé très longtemps par Loulou Isnard.
En fin 1971, il est décidé la cession de la partie donnant rue Richelmi (terrain de 1088 m²) au prix de 1.550.000 francs. Subsistait donc après cette cession l’immeuble donnant sur la place Blanqui, cédé au courant de l’année 1979 au prix de 1.900.000 francs.

Anecdote :
Durant plusieurs années, un étage entier du bâtiment fut réservé au stockage des mobylettes « CIAO », dont notre société était chargée ensuite de la distribution sur le sud de la France.