Un bref rappel pour préciser que cette fonction ministérielle vient (1657) du règne de Louis XIV, Colbert ajoutant une ordonnance en août 1681. De manière rapide et simpliste, le courtier juré maritime « conduit le navire en douane », calcul et encaisse les taxes du navire et de sa cargaison, traduit les manifestes de marchandises et représente l’armateur pour ces opérations. Il était communément appelé le « notaire de la mer ».
Un CA du 22/09/1922 nous apprend qu’à la suite du décès de Maître OTTO, il est proposé à notre Président François BECCHI de racheter la charge de ce dernier. Aucune suite favorable ne sera donnée, le prix demandé ayant été jugé trop élevé.
Le CA du 27/12/1922 complète notre information qu’en définitive cette charge a été vendue à Maître MAUREL de Marseille au prix de 100.000 francs.
L’histoire se répétant de manière ténue, l’année 1997 verra le rachat de la charge de Maître GROS par Edouard CROZE au prix de 1.400.000 francs. Est-ce l’ancienne charge de celle de Maître OTTO ? Malgré nos recherches il a été impossible de répondre à cette question, mais comme il n’y a jamais eu que deux courtiers au port de NICE et VILLEFRANCHE, il y a donc 50% de probabilité que ce soit celle-ci !
Bruxelles décidera de supprimer ce privilège à effet du 1er trimestre 2003, me désignant donc comme le dernier représentant de cette corporation sur ce port, après un fonctionnement de pratiquement 350 ans.