Cette activité est née naturellement au sein de MARTINI & CIE dès l’apparition des échanges de marchandise par voie aérienne, et sera développée avec l’essor de l’aéroport de NICE C.A.
Le service fret aérien de la société fut donc crée au milieu des années 1930.IATA nous a délivré son agrément le 16/10/1946 sous le n° B-15170, puis ATAF le 11/02/1972 sous le n° 0083 (voir certificats).
Ensuite, toutes les compagnies aériennes opérant sur Nice, nous ont délivrées leurs agréments. Notamment la PAN AM nous a désigné comme leur agent exclusif « clipper cargo » (AGO du 07/02/1963).
C’est d’ailleurs dans le cadre de ce mandat que nous avons reçu le 17/12/1964 tous les ordinateurs destinés au nouveau centre de recherche d’IBM de La Gaude. Cette opération d’envergure et surtout par sa délicatesse de manutention, nous valut les félicitations d’IBM. Nous sommes d’ailleurs restés par la suite leur agent de fret aérien, par une navette quotidienne entre l’aéroport et le centre IBM.
Par ce service, transitaient également toutes les bobines de films et matériels divers cinématographiques destinés au Studio de la Victorine de Nice, mais aussi et surtout par la suite pour le festival du film de Cannes, dont nous étions les transitaires officiels.
La reconnaissance mondiale des services de MARTINI & CIE, faisaient que nous recevions et expédions de très nombreuses marchandises dans le monde entier, mais plus particulièrement avec les Etats-Unis.
La dernière grosse opération menée, fut celle de l’affrètement de 3 avions complets chargés de plans de rosiers pour le compte de notre ancien client ROSES MEILLAND du Cap d’Antibes (voir photos).
Anecdote :
Encore dans les années 1970, les compensations bancaires se faisaient sur présentation physique des chèques ou autres titres de paiement. Dans ce cadre, nous récoltions quotidiennement pour le compte de la BANKER TRUST de New-York ces titres bancaires auprès d’agences bancaires diverses de Cannes à Monaco. Puis réunis à nos bureaux de l’aéroport, nous expédiions ces derniers à N.Y via le vol Swissair Zurich. Ce trafic s’arrêta ensuite lorsque les banques procédèrent à ces compensations par voie informatique.